L’employeur est tenu de réaliser une analyse des risques musculosquelettiques au travail, en tenant notamment compte des facteurs de risques biomécaniques suivants :

  • l'utilisation de la force ;
  • les mouvements répétitifs ;
  • la durée et la fréquence des mouvements ou des tâches : les travailleurs qui doivent effectuer (les mêmes) actions en succession rapide souffriront plus rapidement que ceux qui ont plus de temps pour le faire ;
  • les postures de travail , en particulier les postures extrêmes, inconfortables, défavorables ou statiques : travail à genoux, accroupi, voûté, dans des espaces exigus, ainsi que le travail prolongé en position debout ou assise, etc. ;
  • les gestes au travail ;
  • la force de contact .

Sur la base de cette analyse des risques, l’employeur prend les mesures de prévention appropriées pour prévenir les risques musculosquelettiques au travail, en appliquant les principes généraux de prévention et la hiérarchie de prévention. Il s'agira souvent d'une combinaison de différentes mesures, telles que la mise à disposition d'équipements de travail appropriés combinée à une formation appropriée, etc.

Attention : en cas de prostitution en vitrine, l’employeur doit par exemple fournir du mobilier approprié, tel que des chaises adaptées à la taille du travailleur (assurant un confort et réglables en hauteur). Dans la chambre, l’employeur doit également fournir des lits et des chaises qui assurent un confort (matelas de qualité, etc.).