23.01.2025
Le Centre national de crise (NCCN) a pour mission de renforcer la résilience de notre pays et de notre population face aux risques. Pour ce faire, le Centre de crise demande à chacun de faire sa part. Un appel que le Centre de crise a récemment lancé a été largement repris par la presse.

A propos de la campagne

Notre société est confrontée chaque jour à des risques : phénomènes météorologiques, incendies de grande ampleur, cyberattaques, etc. L'évolution géopolitique du monde peut également menacer la sécurité de notre pays.

En octobre 2024, l'évaluation nationale des risques du Centre national de crise a publié un aperçu des risques auxquels notre pays pourrait être confronté dans les années à venir.

L’évaluation nationale des risques en Belgique (BNRA) 2023 - 2026 s'appuie sur la précédente évaluation nationale des risques 2018-2023. Ceci résulte de la Décision n° 1313/2013/UE du Parlement européen et du Conseil du 17 décembre 2013 relative à un mécanisme de protection civile de l’Union.

Les résultats du BNRA constituent un apport important pour toutes les étapes ultérieures du cycle du risque, telles que la préparation et la mise à jour des plans et procédures d'urgence.

Le catalogue des risques constitue l'épine dorsale du BNRA. 160 experts de 140 organisations ont répertorié 118 risques dans 7 catégories :

  • 23 risques naturels
  • 10 risques sanitaires
  • 23 risques d'origine humaine
  • 23 risques technico-économiques
  • 5 cyber-risques
  • 22 risques sociétaux
  • 12 risques émergents

Le rapport final examine de plus près 29 risques clés (ceux qui ont le plus d'impact ou de probabilité dans les quatre catégories d’impact ou qui ont été portés à l'attention du public ces dernières années), l'impact du changement climatique et les risques émergents.

Le BNRA distingue 10 indicateurs d'impact différents dans quatre catégories d'impact : l'impact humain, l'impact sociétal, l'impact environnemental et l'impact financier.

Elle vise également à rendre la population résiliente. Dans une société résiliente, chacun fait sa part. Chaque individu peut contribuer à la résilience du pays par de petites actions. On donne 3 conseils :

  • Informez-vous : sur le site web du Centre national de crise, vous pouvez déjà trouver de nombreuses informations sur les types de risques qui peuvent survenir en Belgique. Vous y trouverez également des conseils sur ce qu'il faut faire avant, pendant et après une situation d'urgence.
  • Soyez prêt : en prenant quelques mesures à l'avance, vous pouvez limiter l'impact et les dégâts en cas d'urgence. Vous aiderez également les services d'urgence qui pourront se concentrer sur les personnes les plus vulnérables. Quelques actions concrètes :
  • Ensemble : la résilience de notre pays n'est évidemment pas une chose que l'on fait seul. Nous nous entraidons avant, pendant et après une situation d'urgence.

Plus d'informations sur le site web du centre de crise : Comment préparer notre pays à faire face à des situations d'urgence ?.

Ce message a été repris dans la presse :

La promotion d'une culture du risque, afin de sensibiliser le public et la communauté aux risques, a également été incluse dans le livre blanc sur la gestion des crises, ce qui est en partie la base de cette campagne. Plus d'informations dans l'article suivant : Livre blanc sur la gestion de crise.

Suite aux inondations de juillet 2021 en Wallonie, le projet Interreg Marhetak (Maas-Rhein Task Force) a été lancé. Le projet Marhetak vise à renforcer la coopération entre les services eurorégionaux légalement responsables de la gestion de crise et les services météorologiques, de l'eau et du sol en cas de crise liée aux inondations.

Les résultats finaux ont été présentés à Hasselt le 12 décembre 2023 et à Liège le 23 janvier 2024. Lisez les articles suivants à ce sujet :

Les Pays-Bas ont également élaboré des documents et une stratégie sur les sociétés résilientes dans le passé. Plus d'informations sur le site web de l'Institut néerlandais pour la sécurité publique (Nederlands Instituut Publieke Veiligheid) sous le thème de la résilience sociétale (en néerlandais).

Risques psychosociaux

Lors de situations d'urgence ou de catastrophes, on peut également être confronté à des risques psychosociaux, tant chez les intervenants que chez les victimes. Quelques exemples tirés d'organisations, de documents ou de littérature :

Numéros de téléphone

L'un des éléments de cette résilience est d'avoir les bons réflexes et, le cas échéant, de pouvoir tirer rapidement la sonnette d'alarme. Pour cela, il faut connaître les bons numéros d'urgence.

Le numéro d'urgence général 112 est assez bien connu. Mais les numéros d'urgence pour d'autres situations le sont souvent moins. Sur le même site web du Centre national de crise, vous trouverez des numéros de téléphone utiles tels que ceux du Centre antipoisons ou de l'assistance des pompiers en cas de tempête ou d'inondation.

Il existe également d'autres organisations qui publient des numéros de téléphone utiles tels que :

Informations sur BeSWIC et d'autres initiatives

Outre l'article ci-dessus sur le livre blanc sur la gestion de crise, plusieurs articles sur les plans d'urgence et le centre de crise ont déjà été publiés sur BeSWIC :

Dans ce contexte, il convient également de mentionner les initiatives ou documents belges suivants :