23.05.2025
La surstimulation auditive touche de nombreuses personnes : bruit des voitures ou des avions, enfants qui jouent, conversations dans les transports en commun ... De la même manière, lorsqu’on travaille dans un bureau paysager, les bruits ambiants peuvent être une source de distraction, de fatigue et de stress.

Peut-être pouvez-vous éviter ces bruits en travaillant régulièrement à la maison ou dans un espace silencieux, s’il en existe un à disposition. Peut-être pouvez-vous porter des écouteurs ou un casque antibruit classiques, ou peut-être pouvez-vous porter un casque réducteur de bruit et découvrir une toute nouvelle expérience !

Vous trouverez dans cet article les informations de base sur le fonctionnement de ces casques, les différents types disponibles, les risques inhérents ainsi que des informations scientifiques contextuelles.

La réduction de bruit active et passive

Les risques du bruit pour la santé dus à la surstimulation, à la fatigue et au stress sont désormais bien connus :

  • Le stress fatigue, et, s’il devient chronique, il peut mener au burn-out.
  • Le stress détériore votre immunité. Vous souffrez davantage de toutes sortes de maux et, à long terme, le risque de contracter des maladies graves, voire mortelles, augmente.
  • Le stress vous fait vous sentir moins bien : plus négatif, moins sûr de vous, plus vite énervé. Vous êtes moins résilient. Vous éprouvez des difficultés à vous concentrer et commettez des erreurs. Vous pouvez ainsi vous retrouver dans un cercle vicieux.
  • Les relations avec les autres deviennent plus difficiles, des conflits peuvent surgir et ajouter au stress.

Plusieurs sortes de casque antibruit peuvent apporter une solution contre la pollution sonore.

Les casques avec réduction de bruit active permettent de mieux distinguer les mots ou de mieux entendre la musique. Le casque détecte le bruit extérieur et produit un contre-son pour le neutraliser. Le contre-son est un bruit qui en supprime un autre en y superposant le même bruit, mais dans une phase opposée. Cette opposition de phase peut être causée par une réflexion, mais peut également être générée électroniquement par un haut-parleur. Ceci permet d’assourdir le son existant, ce qui fonctionne particulièrement bien avec les basses fréquences et les sons monotones.

Les casques avec réduction de bruit passive maintiennent le son à l’extérieur, ou le bloquent. Ils ne datent pas d’hier : les otoplastiques, les bouchons d’oreille/les boules quies et les casques antibruits existent depuis longtemps et permettent d’assourdir le bruit ambiant.

Avec la réduction de bruit adaptative, ces filtres sont adaptables : ils permettent de capter un large éventail de sons et de créer des contre-sons adaptés.

Il existe aussi bien des modèles recouvrant les oreilles que des formats intra-auriculaires. Ces derniers sont une solution moins optimale du fait de l’isolation acoustique limitée et leur faible autonomie.  De nombreux types et marques de casques offrent une fonction de réduction du bruit active. Naturellement, les prix varient.

Un casque est aussi un indice visuel pour les personnes autour de vous, indiquant que vous êtes concentré et ne souhaitez pas être dérangé. Attention : il est important de bien communiquer à l’avance avec son entourage pour ne pas paraître asocial.

Il faut également tenir compte du volet ergonomique :

  • poids et bandeau ;

coussinets ;

  • limitation du volume et temps d’utilisation ;

Les casques réducteurs de bruit semblent donc être la solution parfaite pour échapper aux bruits ambiants et pour n’entendre que le silence (ou votre propre musique).

Il ne faut pas abuser des bonnes choses

Toutefois, ces casques sont à « utiliser avec modération ». Il est important de rappeler qu’un casque n’est pas destiné à être porté toute la journée, limitez-en l’utilisation. La réduction sonore est souvent utilisée à outrance, aussi bien au travail que lors du temps libre. Or, notre cerveau a besoin d’entendre des sons. Les utilisateurs intensifs de ces casques peuvent développer une plus forte sensibilité au bruit. Ceci est particulièrement vrai pour les personnes qui se plaignent déjà d’hypersensibilité auditive (hyperacousie).

Le bruit n’est donc plus uniquement une question industrielle, mais bien une exposition continue, également lors des loisirs. Aujourd’hui, les jeunes travailleurs commencent déjà souvent leur parcours professionnel avec des dégâts auditifs à la suite d’une utilisation intensive de leurs écouteurs ou de leur casque pour entendre leur musique.

Plus d’informations

Les publications scientifiques suivantes fournissent davantage de contexte :

Davantage d’informations sont disponibles sur les sites internet suivants :

Cette question est également abordée dans l’actualité :

Les publications suivantes peuvent également être utiles :