La Belgique compte plus de 400.000 malades de longue durée. Dans de nombreux cas, il s'agit de personnes souffrant de troubles mentaux ou psychosociaux, dont font partie le burn-out et d'autres problèmes liés au stress.
Dans l'accord interprofessionnel 2017-18, les partenaires sociaux se sont engagés à travailler à la lutte contre le burn-out. Le ministre Peeters prévoyait un financement de 8.000 euros par projet axé sur la prévention primaire du burn-out. Les projets pouvaient être introduits jusqu'au 15 septembre 2018.
Un financement était prévu pour quelque 50 projets, mais plus de 200 projets ont été soumis. La plupart d'entre eux proviennent d'entreprises individuelles. Dans de nombreux cas, les employeurs souhaitent se faire accompagner par des experts afin de mettre au point une approche sur mesure du burn-out dans leur entreprise.
Une vingtaine de projets se concentrent sur la lutte contre le burn-out au sein d'un secteur. Il est question, par exemple, du développement d'outils d'(auto-)évaluation et de trajets de sensibilisation et de formation pour s'attaquer au stress ou le détecter dans un contexte spécifique.
Les projets sont évalués par des experts et par les partenaires sociaux. Les projets sélectionnés débuteront en janvier et dureront un an. Ils seront ensuite évalués en concertation avec les experts et les partenaires sociaux.