La législation européenne exige que tous les travailleurs soient protégés de manière égale contre les troubles musculosquelettiques liés au travail, quelles que soient leurs caractéristiques ou circonstances spécifiques. Les employeurs sont également tenus d'identifier les facteurs de risque pour tous les travailleurs. Toutefois, certains groupes de travailleurs sont toujours plus exposés aux risques que d'autres.
Il s'agit notamment des femmes, des travailleurs migrants et des travailleurs LGBTI (lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres et intersexes). Il est important de réaliser que les différentes formes d'inégalité peuvent s'influencer mutuellement et n'existent pas séparément. Après tout, l'ensemble des caractéristiques personnelles détermine le degré de discrimination qu'une personne peut subir. Ce concept s'appelle l’intersectionnalité: on peut être femme, noire et lesbienne en même temps. Par conséquent, lors de l'évaluation des risques et de la conception des mesures de prévention, il faut tenir compte de la diversité de chaque travailleur et de ses besoins spécifiques.
Information concrète à ce sujet dans la campagne "Travail sain : allégez la charge !" :