Les nouvelles données révèlent que les régions qui n'étaient pas habituées à des chaleurs extrêmes seront confrontées à des risques accrus, tandis que les travailleurs des climats déjà chauds seront confrontés à des conditions de plus en plus dangereuses.
Le stress thermique est un tueur invisible et silencieux qui peut rapidement provoquer une maladie, un coup de chaleur ou même la mort. Avec le temps, il peut également entraîner de graves problèmes cardiaques, pulmonaires et rénaux chez les travailleurs, souligne l'étude.
Selon le rapport, c'est en Europe et en Asie centrale que les conditions de travail évoluent le plus rapidement. Entre 2000 et 2020, cette région a enregistré la plus forte augmentation de l'exposition à la chaleur excessive, la proportion de travailleurs concernés ayant augmenté de 17,3 %, soit près du double de l'augmentation moyenne mondiale.
Parallèlement, les Amériques et l'Europe et l'Asie centrale enregistrent la plus forte hausse des accidents du travail dus au stress thermique depuis l'an 2000, avec des augmentations respectives de 33,3 % et 16,4 %. Selon le rapport, cela est peut-être dû à des températures plus élevées dans des régions où les travailleurs ne sont pas habitués à la chaleur.
Plus d’info
Plus d’informations sont disponibles sur le site de l’OIT :
- le rapport intégral (en anglais) : Heat at work: Implications for safety and health ;
- news : Le stress thermique accable un nombre croissant de travailleurs dans le monde.
Sur le site du SPF Emploi, Travail et Concertation sociale, vous trouverez toutes les informations relatives à la réglementation belge en matière de chaleur au travail :
- dans la rubrique Ambiances thermiques ;
- dans les actualités suivantes : Hautes températures au travail.
Consultez également notre rubrique Exposition à la chaleur , où vous trouverez de nombreuses publications.